Les poches à fonte provenant des fauts fourneaux sont vidées à l'aide d'un pont roulant dans le mélangeur. Rombas possède deux mélangeurs, l'un de 1 200 tonnes à commande électrique, le second de 500 tonnes à commande hydraulique.

Aciérie Thomas

L'aciérie Thomas de Rombas, mise en service en décembre 1931 aprés transformations comprend 7 convertisseurs de 30 tonnes. Dans le convertisseur, la fonte est transformée en acier au cours d'une opértion d'une vingtaine de minutes. De l'air soufflé sous pression par le fond du convertisseur permet de brûler le silicium, le manganèse, le phosphore et partie du carbone de la fonte pour obtenir un acier. De la chaux est introduite dans une proportion de 15% environ ce qui permet la déphosphoration et donne une scorie riche dite scorie Thomas, utilisée comme engrais. Un convertisseur en soufflage Au fond la poche à fonte suspendue au pont roulant

Aprés affinage, l'acier est coulé en poche, laquelle est reprise sur la grue de coulée par un pont roulant permettant la coulée en lingotières. Les lingotières sont placées sur des cars à lingots. Les lingots, pesant de 4 à 6 tonnes sont démoulés sur deux chantiers par 4 ponts strippers. Ces lingots sont ensuite dirigés vers les laminoirs

Aciérie Martin

Dans le procédé Martin, l'acier est obtenu en fondant dans un four à sole de la fonte et de la ferraille. Rombas possède 4 fours Martin de 25 tonnes élaborant toutes les qualités d'acier au carbone ainsi que les aciers spéciaux. Le chauffage de ces fours qui doit atteindre 1800°C est réalisé soit par une batterie de 4 gazogènes Chapman de 3 mètres de diamètre, soit par une station de mélange de gaz de hauts fourneaux de Rombas et de gaz de cokerie de Homécourt.

Aciérie électrique

Un four électrique de 30 tonnes a été mis en service en 1938. Il est installé avec son transformateur de 6000 kVA au bout de l'aciérie Thomas qui l'alimente en acier liquide, le four marchand en "duplex"

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