Jusqu'au XIXe siècle, Rombas vivait de la vigne. Après l'invasion allemande de 1870 et l'annexion au Reich, le paysage changea rapidement. Un industriel allemand, Karl SPAETER, fonda en 1881 la "Société des Forges de Rombas". La société acheta tous les terrains nécessaires à la construction d'une grande usine sidérurgique, fit les travaux d'aménagement et d'infrastrutures, voies de chemin de fer, réseau routier.
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Le 1er juillet 1888, naquit la "Rombacher Hüttenwerk Im Rombach" et les travaux de construction de l'usine commencèrent au printemps 1889. Les travaux avancèrent très vite puisque, dès 1890, les deux premiers hauts fourneaux furent allumés. En 1893, le troisième haut fourneau fut mis en route, suivi du quatrième en 1898. En 1900, l'usine reçu sa première aciérie Thomas, des laminoirs, et une cimenterie.
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En avril 1900, le cinquième haut fourneau fut mis à feu, suivi par le sixième en octobre. La marraine de ce 6ème était l'épouse de l'empereur Guillaume II. En janvier 1902, le septième haut fourneau est allumé.
En 1903, l'usine de Rombas formait déjà un établissement complet avec 2745 hectares de mines de fer, 7 hauts fourneaux, une aciérie Thomas, une aciérie Martin, plusieurs laminoirs, une cimenterie, une usine à gaz alimentant une centrale électrique et tous les services annexes, moulins à scories, briquerie, fours à chaux, fonderie, ateliers généraux, laboratoire.
Pour satisfaire aux exigences d'un développement très rapide, la Rombacher Hüttenwerk acheta en 1905, à la société belge Sambre et Moselle, les 4 hauts fourneaux de Maizières.
En 1913, parmi les usines dites complètes, (mines - hauts fourneaux - aciéries Thomas et Martin - laminoirs) l'usine de Rombas arrive en tête des usines lorraines (allemandes et françaises confondues).
Début 1917, construction du haut fourneau n° VIII, inachevé en 1918, il fut mis à feu en 1920. Particularité: les hauts fourneaux étaient numérotés 8,1,2,3,4,5,6,7 dans le sens Rombas - Amnéville
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ROMBAS |
506 000 |
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HAGONDANGE |
490 000 |
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HOMECOURT |
450 000 |
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HAYANGE |
447 000 |
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MOYEUVRE |
400 000 |
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LONGWY |
390 000 |
Au lendemain de la guerre, le 20 novembre 1918, toutes les propriétés minières et métallurgiques allemandes furent mises sous séquestre. Très vite, de grands groupes industriels français furent intéressés par ces établissements....
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