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Naissance
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J 11 juillet 1505
à
Audinghen 62179
ou 1502
DESTROIMAISONS, Des pages entières sont consacrées par l'Abbé Tanguay dans son dictionnaire généalogique, aux membres d'une famille ayant porté le nom de Destroimaisons, hommes et femmes, avec leur descendance. Le premier cité comme ayant habité le Canada, portait le prénom de Philippe. Au 18 Novembre 1669, il résidait dans la commune de Château-Richer. Baptisé en 1637, il était originaire de la paroisse Notre-Dame, de Montreuil, évéché d'Amiens, et il avait épousé Marguerite Crosnier, baptisée en 1645, venue en Nouvelle-France, de Fontenay, diocèse de Rouen. Cette famille serait originaire de la terre, hameau ou lieu dit Les Trois-Maisons -- ce serait le veritable nom -- terre située à Bazinghen, en Boulonais. Elle était très ancienne. On trouve des Trois-Maisons à Liège en 1325, à Fiennes, en Boulonais, en 1477, puis à Bazinghen et dans les villages environnants, notamment à Audighen. Survient la reddition de Boulogne au roi d'Angleterre Henri VIII, le 14 Septembre 1544. Les Trois-Maisons abandonnent un pays ruiné et dévasté et se réfugient dans le Ponthieu, à Montrèuil-sur-Mer, en même temps que d'autres familles boulonnaises. Mais, lors du rachat de Boulogne par la France, en Juin 1546, une branche de la famille des Trois-Maisons rentra à Bazinghen, dans le Boulonais, et s'y distingua dans la fabrication des armures et des arquebuses, en 1645, dans la rue du Pot d'Etain. C'est un des fils, Philippe, qui émigra de Montreuil[sic] au Canada où il prit le surnom de Picard. Il y fit souche d'une très nombreuse famille à laquelle l'Abbe Tanguay, dans son dictionnaire généalogique, ne consacre pas moins de quatre grandes pages. Il cité environ trente-huit personnes, hommes et femmes, ayant porté au Canada le nom de Trois-Maisons, depuis l'arrivée de Philippe dans cette contrée, jusqu'en 1763, date de la cession de la Nouvelle France à l'Angleterre
Dans son testament du 10/12/1583, devant Guillaume Warnier, curé d'Audinghen, elle fait legs aux trois filles de son fils Jehan, à Jacques Hamerel, son petit-fils alors mineur, chargeant sa mere Jacqueline Coze de lui remettre ce legs plus tard ; elle fait un legs à Marie de Lattre , fille de Louys, sa petite-fille, (donc fille de Pasquette) un autre legs à chacun des 5 enfants alors vivants de son fils Gilles et un legs à son fils Regnault pour une de ses filles . Tout le reste de ses biens est donné aux enfants de Jehan Hamerel et de Jacqueline Coze. (note de patricedesmet)
Le 10/12/1583 Jehenne de Troismaisons dicte son testament à sire Guillaume Warnier, curé d'Audinghen. (Bibl, de M. Hamerel, maire (T Audinghen.) Considérant qu il n'est rien plus certain que la mort, ni rien plus incertain que l'heure d'icelle, Jehenne de Troisrnaisons, en son bon sens, mémoire et entendement, déclare laisser son âme à Dieu et lui demander pardon de ses péchés, se recommande à la vierge Marie afin qu'elle intercède son fils « lequel a effusé son sanc de son costé, pour moy me faire pardon et mettre ma poure ame en lieu de repos et aussi monsieur saint Pierre son patron, madame sainte Barbe et l'archange saint Michel. Elle requiert que son corps soit inhumé au cimetière de l'église à laquelle elle donnedeux écus soleil pour sa réédification et « estre euprières de la Sainte Esglise * ; Donne aux questes des trépassés, du Saint-Sacrement ? et de Notre-Dame à chacune dix sous ; Dix sous aux pauvres de l'Hôtel-Dieu de Paris ; Un butel de blé au couvent de Boulogne pour étre mise aux prières d'icelui ainsi que ses amis trépassés ct un butel chacune à quatre veuves lesquelles en auront le plus de nécessité. Quant aux biens que Dieu lui prêta en ce monde, elle donne aux cinq enfants de son fils Gilles Hamerel à chacun une brebis et * ung suivant. A sa nièce, fille de Regnault Delattre, un mouton. A Marie Delattre, fille de Louis, douze plats d'étain, plats ct demi plats, douze « picche d'assietes, quatre escoeul d'estain plattes, trois fauses, un demy pot d'estain et aussy ung Chauderon- Item je luy donne une nappe qui sert pour couvrir une table, ung lincoeul de lé et demy et aussy ung coussin aveucq une toilette, une serviette de damas ct aussy luy donne mon coteron de noir quy me sert au diné et aussy ung escoursoeul d'Ostande, un gorgial de salin et l'autre dc drap noir, mes manches de demy Ostande et aussy luy donne deux de mes meileures chemises, trois de mes affulois et quatre coulets de toille blancq. « Item je donne aulx trois fillettes de mon fils Jehan Hamerel dessus une coroye d'argent et une agrappe d'argent, autant l'une comme à l'aultre..., etc. Ai-je tort de croire que ces intimités de ménage et de toilette ont leur curiosité. Source: Michel Besson (GeneaNet)
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